Le kit bondage BDSM, la jouissance par la contrainte

Pourquoi s’intéresser au BDSM ?

Le BDSM regroupe un ensemble de notions renvoyant à des pratiques érotiques et sexuelles. Si leurs origines remontent au moins à l’Antiquité, l’acronyme n’est apparu qu’en 1991. Il se compose de :

• Bondage, c’est-à-dire le fait d’attacher son partenaire ;
• Discipline, imposant d’obéir à des règles préétablies sous peine de punition ;
• Domination et Soumission à son partenaire ;
• Sadisme et masochisme pour SM, soit le plaisir d’infliger et d’éprouver de la douleur.

De nombreux accessoires d’utilité diverses ont depuis vu le jour et permettent aux débutants comme aux plus expérimentés d’explorer leurs limites. Par exemple, le ligotage et l’immobilisation permettent de s’abandonner à l’autre et de lui confier son corps en toute confiance le temps d’une séance.

Les jeux de domination et de punition offrent un moment de perte de contrôle à la fois physique et psychologique, traduisant un besoin tout à fait sain et légitime mais toutefois difficile à mettre en place au quotidien.

En vous glissant dans la peau d’un personnage SM, vous apprendrez à gérer la responsabilité d’un soumis à votre merci, à prendre soin de son corps et de son mental. En tissant un tel lien de confiance, de complicité et de respect avec votre partenaire, vous ressortirez tous deux grandis.

Refusant le poids des conventions sociales, les adeptes du BDSM mettent au centre de leur art de vivre la confiance mutuelle, le consentement et l’acceptation de soi.

S’intéresser aux accessoires BDSM souligne ainsi une grande ouverture d’esprit et une curiosité à la fois saine et bienveillante. Invitant à se laisser aller au plaisir sans fard, cette activité a également des effets insoupçonnés très bénéfiques sur la santé mentale et le stress.

Certains psychologues avancent que le plaisir de l’abandon de soi renverrait au début de notre existence, lorsque nous étions complètement soumis à la volonté de nos parents sans pouvoir de décision ni d’action.

Le succès de la trilogie 50 Nuances de Grey a eu le mérite de dédramatiser les pratiques SM et BDSM auprès du grand public et d’aborder quelques-uns de ses piliers, en matérialisant par exemple le contrat de consentement. Il est désormais permis, dans l’esprit collectif, de s’adonner à des jeux bien plus variés sans craindre de jugement extérieur.

Dominer ou être dominé, s’attacher, se suspendre, se caresser, se fouetter, s’aveugler… Tout est possible, du plumeau le plus inoffensif au kit de contrainte complet : à vous de fixer vos propres règles, la seule condition étant le consentement mutuel.

Quels sont les principaux accessoires de contrition ?

Les nombreuses gammes d’accessoires BDSM s’adressent aux curieux de l’exploration érotique pour répondre à leurs envies. Bougies, plumes, lubrifiants, sex-toys, vêtements, lingerie, kits de contrainte et de suspension, il y en a pour tous les goûts. À vous de déterminer ce qui vous attire, vous intrigue, et ce qui pour l’instant vous intimide. La contrition physique permet une véritable libération du corps et de l’esprit. Plusieurs outils de bondage existent pour immobiliser votre partenaire, de la paire de menottes discrètes au kit de contrainte intégral.

• Les menottes sont parmi les accessoires BDSM les plus répandus. Ce basique subtil du bondage permet de limiter les gestes de votre partenaire, lui refusant ainsi de vous rendre vos caresses. Les sensations sont alors décuplées, tant pour la personne attachée que pour celle qui détient le pouvoir. Les modèles varient entre la soie, le faux cuir, le velours, les liens dotés de pics en métal…
  
  

• Les menottes de suspension sont intéressantes à combiner avec par exemple des menottes en croix. Les chevilles et les poignets sont attachés entre eux avec une sangle à porter derrière le dos. Un harnais ou un collier BDSM s’y marient parfaitement. Le tout est souvent relié à un kit de contrainte complet pour immobiliser son partenaire.
  
  

• Les menottes de lit sont un bon compromis pour les propriétaires de lit sans barreaux auxquels s’attacher. Il s’agit d’un ensemble de menottes de chevilles et de poignets, muni de longues bandes à placer sous le matelas. La personne immobilisée est sur le lit, bras et jambes écartées, totalement à votre merci.
  
  

• Les chaines et mousquetons proposent de repousser les limites de l’exploration à deux en vous attachant de manière plus musclée. Idéales pour relier vos menottes, colliers et autres laisses durant les jeux SM et fétichistes.
  
  

• Les barres d'écartement ont été elles aussi popularisées par 50 Nuances de Grey, à tel point que le modèle du film s’est vite retrouvé épuisé en Angleterre. Cet accessoire, une fois fixé aux chevilles, garde les jambes écartées et empêche de bouger ou se lever. Il est possible selon les modèles de fixer des menottes, d’élargir ou au contraire de resserrer votre barre d'écartement pour l’adapter à vos projets.
  
  

• Le shibari consiste à attacher votre partenaire, le privant ainsi de ses libertés dans un but érotique ou esthétique. Véritable art venu du Japon, il se pratique à l’aide de cordes adaptées.
  
  

Les kits de contrainte et de suspension peuvent être intéressants pour explorer ses envies à deux. Les accessoires généralement inclus dans les kits de contrainte sont des menottes et des liens pour chevilles, des pinces à mamelons, une corde et un fouet, un collier et une laisse, un bâillon et un masque, une tapette et un plumeau.

L’excitation due au fait d’être attaché est assez commune, et les pratiques SM et BDSM se déclinent selon les intensités désirées. Les menottes et bracelets de cheville, les barres d’écartement, les liens à chaines et mousquetons sont des outils désormais connus du grand public, mais certaines variantes demandent plus de préparation tant physiques que mentales. Le bondage en suspension, les kits de contrainte sur croix Saint-André, les corsets serrés ou même la momification s’adressent à un public averti et parfaitement consentant. Il n’y a aucune obligation d’arriver à de telles pratiques en s’initiant aux accessoires BDSM, seules vos envies doivent vous guider. Un contrat écrit ou oral doit être fixé au préalable afin de garantir à la fois la sécurité et le bien-être des deux partenaires. Il est important de discuter suffisamment avant pour aborder ce que vous souhaitez essayer ou pas. Prenez également le temps de choisir un « safe word » à prononcer pour mettre fin au jeu en cas de besoin. Le BDSM n’est pas une quête de douleur et d’humiliation, mais simplement l’art de s’approcher de ses limites sans jamais les dépasser.

Qu’est-ce que le shibari ?

Le shibari (aussi appelé kinbaku) est un art de bondage japonais. S’il s’agit aujourd’hui d’un jeu érotique, les Samouraïs l’utilisaient sur leurs prisonniers pour les immobiliser tout en les traitant avec respect. Pour le pratiquer et réaliser de beaux nœuds, la patience, l’imagination et le plaisir sont essentiels.

Pour quelles raisons s’initier au shibari.

L’art et l’érotisme se rejoignent au sein des œuvres de bondage et de suspension qui subliment les corps nus de manière parfois impressionnante. L’excitation provoquée par les positions inconfortables et les points de pression sexuelle associés ont conquis de nombreux adeptes. L’imagination s’envole avec la sensation des cordes contre la peau et des nœuds durs contre les courbes douces. La stimulation mentale du noueur et la passivité de la personne attachée procurent une détente incomparable, très appréciée des amateurs.

Quelles cordes choisir ?

Vérifiez les cordes des kits de contrainte et de suspension avant de les utiliser. Celles en coton sont très douces et conviennent au bondage soft mais pas à la suspension, tandis que celles en chanvre, en lin ou en jute sont spécialement traitées pour le BDSM. Le chanvre peut être rugueux et abrasif au début, mais le jute est plus souple et le lin plus agréable au toucher. Évitez le nylon, la ficelle, les cordes de bricolage ou d’escalade, qui ne sont absolument pas adaptées à la suspension et peuvent s’avérer dangereuses. Préférez toujours un kit de contrainte de qualité pour garantir votre sécurité.

L’entretien de vos cordes dépend de vos préférences. Les laver altère leur qualité, surtout pour le jute : frottez-les vigoureusement après le nettoyage. Pensez également à brûler vos cordes à la flamme avant de les nourrir à l’huile de coco ou d’amande douce, puis les essuyer à l’aide d’un chiffon. Vérifiez avant chaque séance de shibari que vos outils ne présentent aucun défaut. Une corde de suspension usée peut casser, pensez donc à la mettre de côté. Négliger la sécurité n’est pas seulement dangereux, c’est aussi un manque de respect qui peut vous faire perdre la confiance de votre partenaire.

Comment s’initier au shibari ?

Si l’achat d’un kit de contrainte est la première étape, suivre des cours encadrés par des professionnels vous permettra de commencer avec des bases solides. Vous y apprendrez les différents types de nœuds et leurs fonctions, les fondamentaux de l’anatomie humaine et des points de pression, ainsi que les dangers potentiels. Ces cours sont proposés dans de nombreuses grandes villes, vous en trouverez probablement près de chez vous. La communication est incontournable pour limiter les risques. Même si vous débutez, inutile de vous lancer dans des installations compliquées : vos nœuds se doivent d’être simplement sûrs et confortables. Investissez dans un kit de suspension de qualité, et prévoyez toujours une paire de ciseaux spéciaux de bondage à garder à portée de main en cas de besoin.